L’isolation comporte bon nombre de termes techniques que les professionnels utilisent pour classer leurs produits. Voici un lexique court et clair pour s’y retrouver dans le langage de l’isolation.
Bardage : Le bardage désigne l’emploi de matériaux de couverture protecteurs pour recouvrir les murs extérieurs ou l’ossature d’un bâtiment. Le bardage est utilisé notamment dans le cas d’isolation par l’extérieur*.
Calfeutrage : Action de calfeutrer. Pour limiter les fuites d’air et donc les déperditions thermiques, il faut colmater les trous à l’aide de joints, de mortier ou de mousse.
Combles perdus : Les combles correspondent à l’espace qui se trouve entre la #toiture et le plafond d’une maison. On dit qu’ils sont perdus lorsqu’ils ne sont pas aménagés. Par une technique consistant à y projeter de la laine minérale, les combles perdus se transforment alors en réel espace à valeur ajoutée pour l’isolation de l’habitation.
Combles aménagés : Ce sont des combles que l’on aménage en pièce de vie pour augmenter la surface habitable de l’habitation. L’isolation se fait cette fois au niveau des sous-rampants*.
Conductivité thermique : C’est la capacité de l’isolant à conduire la chaleur. Plus sa valeur est faible, mieux c’est : l’isolant joue son rôle de barrière. Cette valeur est systématiquement indiquée sur l’emballage de l’isolant.
Déperdition énergétique : Il s’agit du volume d’énergie qui n’est pas conservé dans la maison et qui se perd à l’extérieur.
Déphasage :Le déphasage correspond à la capacité d’un isolant à absorber le changement de température pour conserver une température moyenne. Par exemple, La laine de coton a un déphasage de 12 h : elle va emmagasiner la chaleur en journée et la restituer la nuit venue.
DPE : Acronyme du Diagnostic de Performance Energétique. Ce document officiel ne peut être délivré que par une entreprise certifiée, qui informe de la consommation d’énergie de l’habitation et de son impact en termes d’émission de gaz à effet de serre.
Hydrofuge : L’hydrofuge est un adjuvant qui améliore la résistance à l’eau et à l’humidité d’un matériau ou d’un produit de finition.
Ignifugation / ignifuge : On parle d’isolant ignifuge lorsqu’il est traité contre le risque d’incendie. La valeur est indiquée par le sigle M. Quand M = 0, l’isolant ne pourra prendre feu, c’est le cas de la laine de roche*.
Imputrescible : Littéralement, qui ne craint pas l’eau. C’est une qualité importante dans le choix d’un matériau d’isolation pour éviter qu’il emmagasine de la condensation. C’est le cas de la laine de roche.
Insufflation : L’insufflation consiste à injecter pneumatiquement sous pression et à sec les fibres dans une cloison verticale ou inclinée, tels des rampants de toiture, ou encore sous plancher
Isolation extérieure : Elle porte principalement sur l’isolation des murs extérieurs par un complément d’isolation comme le bardage* ou l’ITE*.
Isolation intérieure : Tout ce qui est isolé dans la maison est considéré comme isolation intérieure, qu’il s’agisse des combles, des murs ou de l’encadrement des menuiseries.
Isolation phonique : Il s’agit de la capacité de l’isolant à emmagasiner le bruit venant de l’extérieur. C’est une des qualités de la laine de coton*.
ITE : L’ITE est l’Isolant Thermique Extérieur que l’on va poser sur les murs, à l’extérieur de la maison. C’est un bon complément d’isolation, notamment pour les maisons anciennes.
Laine de coton : La laine de coton est issue du textile recyclé. Cet isolant naturel et durable possède de hautes qualités en termes de déphasage et de résistance thermique. Elle est posée par insufflation.
Laine minérale : La laine de verre est fabriquée à partir de produit naturel (sable et de verre recyclé ou calcin), par fusion et fibrage. Elle se présente sous la forme d’un matelas de fibres enchevêtrées emprisonnant de l’air immobile. Elle permet d’isoler efficacement toitures, murs, sols et cloisons, contre le froid de l’hiver, la chaleur de l’été et contre les nuisances sonores dans l’habitat.
Ouate de cellulose : matériau de construction isolant très prisé en écoconstruction. Elle est fabriquée à partir de journaux recyclés (85%) et de minerais (15 %). On la traite chimiquement en ajoutant du sel de bore pour la rendre résistante aux incendies.
Pont thermique : Le pont thermique est une rupture dans l’isolation qui entraîne des déperditions importantes d’énergie et favorise l’humidité. Le plus souvent, le pont thermique est dû à une isolation obsolète ou à des parties de la maison non protégées.
Résistance thermique : C’est la capacité de l’isolant à résister aux écarts de température. Elle est notée R et indiquée pour une épaisseur donnée. C’est le rapport entre l’épaisseur en mètres et la conductivité thermique du matériau qui donne une valeur en m².k/W. Cette valeur est systématiquement indiquée sur l’emballage de l’isolant. Plus elle est élevée, meilleure est la protection.
Soufflage : Dans le cadre de l’isolation,le soufflage consiste à épandre pneumatiquement et à sec les fibres sur une surface horizontale ouverte, notamment dans les combles non-aménageables et les planchers (entre solives)
Sous-rampant : Le sous-rampant est le pan intérieur de la toiture sur lequel on vient poser la laine minérale en rouleau. On peut y poser un Thermaflex, un complément d’isolation.
Thermaflex : Il s’agit d’un complément dans l’isolation communément appelé ‘isolant mince’ de par sa très faible épaisseur. On l’utilise pour les sous-rampants, le plus souvent en complément d’un matériau isolant plus épais (laines ou ouates).
Publié le 30/09/2011 et mis à jour le 07/09/2012
2 Responses
Un bon lexique, merci,
Pour compléter et aider au choix d’un isolant j’ai mis sur mon blog un tableau recapitulatif des valeurs de Lambda selon les isolants :
http://mamaisonsolaire.over-blog.com/article-choisir-un-isolant-thermique-103272039.html