Depuis quelque temps, le marché de l’immobilier neuf en Ile-de-France, et plus particulièrement à Paris, ne présente de hausse importante comme cela pu être le cas auparavant. Cette tendance peut s’expliquer par les confinements successifs ainsi que par la crise sanitaire.
Cependant, bien que les prix n’augmentent plus autant, cela ne veut tout de même pas dire que le marché de l’immobilier est à la baisse dans cette zone du territoire.
Pour tout savoir sur l’immobilier neuf en Ile-de-France et son avenir dans les prochaines années, rendez-vous dans le petit guide ci-dessous.
L’immobilier neuf en Ile-de-France connait une accalmie
Avec la crise sanitaire et les différents confinements, l’immobilier neuf en Ile-de-France semble moins soumis à une explosion des prix. Cette situation va d’ailleurs de pair avec une diminution de la quantité de biens disponibles sur le marché.
En Ile-de-France, les acheteurs sont devenus beaucoup plus raisonnables et préfèrent prendre leurs temps avant d’acheter.
Ainsi, dans ce secteur, environ 6000 logements neufs ont trouvé preneurs durant le second trimestre de l’année 2020. C’est 25% de moins que durant le trimestre précédent. La crise sanitaire a donc sensiblement impacté le marché du programme immobilier neuf en Ile-de-France.
Malgré cela, Paris demeure tout de même une ville très recherchée en raison de sa vie économique développée.
Quel avenir pour l’immobilier neuf en Ile-de-France ?
Les avis divergent quant à l’avenir de l’immobilier neuf dans ce secteur. Ainsi, si certains experts projettent une stagnation des prix dans les prochaines années, certains sont plus optimistes, notamment les professionnels du BTP.
Pour le moment, même si le nombre de ventes a diminué, cela reste tout de même un très petit ralentissement.
En ce qui concerne le neuf, une prévision de la stabilité des prix et des ventes est la situation la plus probable. D’ici à la fin de l’année 2021, les ventes en Ile-de-France pourraient avoir augmenté d’environ 4% par rapport à l’an passé. Pour les prix au mètre carré, ces derniers n’atteindront pas les 11 000 euros, mais devraient plutôt se situer aux alentours des 10 700 euros.
L’évolution de l’immobilier neuf va surtout dépendre de comment va évoluer la crise sanitaire. En effet, actuellement les Français semblent plutôt vouloir s’éloigner des grandes métropoles. Comme après le premier confinement, ils rêvent d’un jardin et de plus grands espaces. C’est pourquoi, les experts estiment que le marché de l’immobilier sur la petite couronne va augmenter de près de 10% par rapport à l’an passé.
Les acheteurs sont animés par de nouvelles envies
Le confinement a permis aux français de remettre en question leur façon de vivre et de se fixer de nouvelles priorités.
La plupart des études réalisées montrent que les habitants d’Ile-de-France, surtout les Parisiens, souhaitent dorénavant un espace extérieur et une surface de vie plus grande. Les futurs acquéreurs veulent maintenant que leur futur logement soit équipé d’une pièce supplémentaire dans laquelle ils pourront travailler tranquillement, sans être dérangés.
Le télétravail pousse les Français à demander une maison indépendante, loin des grandes métropoles.
Nous pouvons toutefois nous demander si cette envie de partir loin des villes va perdurer une fois la crise sanitaire terminée. Les Parisiens souhaiteront peut-être revenir dans la capitale une fois les confinements loin derrière eux.
Toutefois, aujourd’hui, après des années d’augmentation, l’immobilier neuf en Ile-de-France subit bel et bien un ralentissement. Cependant, le marché immobilier dans ce secteur ne risque tout de même pas de subir une diminution brutale des prix dans les prochaines années.
Malgré cette stagnation, les demandes des acheteurs sont tout de même au rendez-vous. Dans le futur, il est possible que cette stagnation persiste, mais le marché ne devrait pas diminuer de manière trop importante, voire augmentera de nouveau.
Vous savez maintenant tout ce qu’il est important de connaître sur l’immobilier neuf en Ile-de-France et sur son évolution à venir.
